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Culture

Plainte déposée contre Facebook

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Facebook et la société britannique Cambridge Analytica sont visés par une plainte en Californie pour avoir obtenu sans permission des informations relatives à 50 millions d'utilisateurs du réseau social. La plainte en nom collectif a été déposée mardi soir à San Jose.

Elle émane d'une habitante du Maryland, Lauren Price. Il s'agit de la première action en justice intentée contre Facebook pour non-respect de sa politique de protection de la confidentialité depuis que cette affaire a été révélée le week-end dernier par le New York Times et le journal britannique The Observer.

"Chaque utilisateur de Facebook a un intérêt dans cette action en justice et dans le respect de son droit à la vie privée", a déclaré mercredi John Yanchunis, l'un des avocats de la plaignante.

Lauren Price accuse Facebook et Cambridge Analytica de négligence et de violation de la loi californienne sur la concurrence déloyale. Elle estime que le détournement de données contrevient à la politique de confidentialité de Facebook, en vertu de laquelle le groupe de Menlo Park affirme que la confiance de l'utilisateur est "importante" et s'engage à ne partager aucune information sans permission ni notification.

"Notre cliente a constaté une énorme augmentation des messages politiques durant la campagne de la présidentielle américaine de 2016 sur sa page Facebook, ce qu'elle n'avait jamais vu avant", a déclaré son avocat. "Elle comprend aujourd'hui qu'il s'agissait d'une tentative pour influencer son vote", a-t-il ajouté.

Une autre plainte a été déposée à San Francisco par un actionnaire en raison de la chute de l'action Facebook depuis la révélation du détournement de données. La capitalisation boursière de la société créée par Mark Zuckerberg a fondu d'environ 50 milliards de dollars en deux jours.

Source : ATS

Crédit Photo: (©KEYSTONE/AP/MARCIO JOSE SANCHEZ)

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Culture

Le Portugal célèbre le 50e anniversaire de sa démocratie

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Le Portugal fête jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang. (© KEYSTONE/AP/Ana Brigida)

Le Portugal fête jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang mené par de jeunes officiers pour mettre fin à 48 ans de dictature et 13 années de guerres coloniales.

Point d'orgue de centaines d'initiatives étalées sur plusieurs semaines, la journée de jeudi a débuté par une cérémonie militaire sur une grande place du centre de Lisbonne, en bordure de l'estuaire du Tage.

Elle sera conclue par un événement rassemblant le président portugais, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, et ses homologues des pays africains devenus indépendants après l'avènement de la démocratie: l'Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Cap-vert et Sao Tomé et Principe.

M. Rebelo de Sousa a toutefois créé la surprise en amont de cette occasion, en soulevant la question d'éventuelles réparations coloniales.

"Nous sommes responsables de ce que nous avons fait là-bas. (...) Il faut payer les coûts", a-t-il dit mardi soir lors d'une rencontre informelle avec la presse étrangère à Lisbonne.

Cette position s'est aussitôt heurtée à l'opposition du nouveau gouvernement de droite issu des élections du mois dernier. "C'est un sujet toxique" et "inopportun", a affirmé une source gouvernementale citée par l'hebdomadaire Expresso.

Lors de la "session solennelle" organisée jeudi au Parlement, le président n'a pas évoqué sa suggestion, qui a été ignorée par la gauche mais très critiquée par la droite.

"Fier de l'histoire"

Le leader d'extrême droite André Ventura a été le plus virulent, en accusant M. Rebelo de Sousa d'avoir "trahi les Portugais". "Payer quoi? Payer à qui? (...) Moi je suis fier de l'histoire de ce pays", a-t-il dit.

Les célébrations de l'avènement de la démocratie au Portugal interviennent cette année dans un contexte marqué en outre par une nouvelle percée électorale de l'extrême droite, le parti "Chega" ("Assez") ayant renforcé son rang de troisième force politique du pays avec 18% des voix.

Selon une enquête publiée la semaine dernière, la moitié des personnes interrogées a estimé que le régime autoritaire renversé en 1974 avait davantage d'aspects négatifs que positifs, mais un cinquième d'entre elles a affirmé le contraire.

En tout cas, 65% de l'échantillon a considéré que la révolution du 25 avril était l'événement le plus important de l'histoire du Portugal, loin devant l'adhésion à l'ancêtre de l'Union européenne en 1986, ou la fin de la monarchie en 1910.

"La motivation principale était de régler le problème de la guerre coloniale", a rappelé à l'AFP le colonel à la retraite Vasco Lourenço, président de l'Association 25 avril héritière du "mouvement des capitaines" qui a organisé le soulèvement.

"J'avais 20 ans et le 25 avril a évité que je sois envoyé à la guerre, donc ça été très important pour moi", a témoigné, ému, Manuel Lima, un retraité assistant à la parade militaire de jeudi matin.

"Beaucoup d'héroïsme"

La Révolution des OEillets a été baptisée ainsi car la population, qui s'est aussitôt rangée du côté des putschistes, a distribué ces fleurs du printemps à certains soldats qui les ont plantés dans le canon de leur fusil.

"Ce seront surtout les images prises ce jour-là qui vont transformer l'oeillet rouge en symbole de la Révolution du 25 avril et qui finira par donner une vision romantique, poétique à un acte qui tenait beaucoup de l'héroïsme, même si cette révolution a été particulièrement pacifique", explique l'historienne Maria Inacia Rezola, en charge du vaste programme de commémorations.

Pendant les années de plomb marquées par le slogan du dictateur Antonio Salazar - "Dieu, patrie, famille" -, le Portugal est resté "un pays pauvre, arriéré, analphabète et isolé du reste du monde", décrit-elle.

Après des mois de tension qui ont failli dégénérer en guerre civile, la période révolutionnaire s'est refermée le 25 novembre 1975 avec une intervention militaire du général Antonio Ramalho Eanes, devenu l'année suivante le premier président démocratiquement élu du Portugal et présent jeudi au Parlement.

Autre personnage clé de l'époque, le socialiste Mario Soares a remporté les premières élections libres au suffrage universel, organisées le 25 avril 1975 pour former l'assemblée constituante qui a rédigé l'actuelle loi fondamentale du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une cour d'appel annule une condamnation Weinstein pour viol

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Une cour d'appel de New York a annulé la condamnation pour viol de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 et ordonné un nouveau procès. (archives) (© KEYSTONE/AP/Etienne Laurent)

Une cour d'appel de New York a annulé jeudi la condamnation pour viol et agressions sexuelles de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020, et ordonné un nouveau procès.

La cour d'appel a estimé que des erreurs de procédure avaient été commises durant ce procès, qui avait constitué une victoire pour le mouvement #MeToo. Harvey Weinstein a été séparément condamné à de la prison à Los Angeles.

Durant le procès, des témoignages portant sur d'autres faits que ceux commis contre les personnes plaignantes avaient notamment été admis "de façon erronée", selon l'une des juges de la cour d'appel. Or ces témoignages avaient "dépeint une image hautement préjudiciable" de M. Weinstein.

"La solution à ces erreurs choquantes est un nouveau procès", a poursuivi cette juge.

Harvey Weinstein, 72 ans, avait été condamné à 23 ans de prison à New York en 2020 pour viol et agression sexuelles.

Puis en 2023, l'ex-producteur a été condamné à 16 ans de prison à Los Angeles pour des faits similaires.

Le mouvement #MeToo avait été déclenché par les révélations sur le comportement de prédateur sexuel d'Harvey Weinstein, dont l'influence sur Hollywood était par le passé immense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé

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Le célèbre établissement va fêter ses 135 ans le 6 octobre. (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Stupeur sur la butte Montmartre à Paris, où les ailes du célèbre cabaret le Moulin Rouge sont à terre jeudi matin après leur chute dans la nuit. La raison est encore inconnue.

Les ailes du doyen des cabarets parisiens - immortalisé par les affiches du peintre Henri de Toulouse-Lautrec à la fin du 19ème siècle - sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les pompiers à l'AFP, confirmant une information de BFMTV.

Les lettres M, O et U de son nom, situées sur la façade, sont également tombées. Aucun blessé n'est à déplorer, ont précisé les sapeurs-pompiers de Paris, ajoutant qu'il n'y avait plus aucun risque d'effondrement. Les raisons de cette chute sont pour le moment inconnues.

"C'est incroyable", s'est ému auprès de l'AFP Exaucé, qui n'a pas voulu donner son nom. Cuisinier au Moulin Rouge, il a découvert les pales au sol en arrivant sur place vers 8h.

Le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a pour sa part indiqué que "des architectes de sécurité de la préfecture de police" se sont rendus sur place.

Jeudi matin, des barrières ont été mises en place autour de l'entrée de l'établissement mais la rue n'était pas bloquée et un camion benne a enlevé les pales, a constaté une journaliste de l'AFP.

Après la fermeture

"Ça fait drôle. C'est comme si on coupait la tête de la tour Eiffel. Ça me fait mal. J'espère qu'ils vont rapidement réparer", a réagi auprès de l'AFP Daniel, 58 ans, qui explique passer devant le bâtiment tous les jours pour se rendre au travail.

"C'est la première fois qu'un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889", a précisé le Moulin Rouge.

"Ca s'est passé après la fermeture à 01h15 heureusement", a précisé la même source, en indiquant que, "chaque semaine, la direction technique du cabaret vérifie le mécanisme des ailes du moulin et n'a constaté aucun problème".

"Sur le site en lui-même, on a une surveillance 24 heures sur 24, notamment sur les toitures, avec présence humaine. On sait déjà que ce n'est pas un acte malveillant, c'est évidemment un problème technique", a déclaré à la presse Jean-Victor Clerico, directeur général du Moulin Rouge.

Temple du cancan

Le seul accident grave intervenu dans le temple mondial du cancan est un incendie dû à des travaux en 1915, selon le cabaret, qui avait dû fermer pendant neuf ans.

Le célèbre établissement, qui va fêter ses 135 ans le 6 octobre, est situé au pied de la butte Montmartre et au coeur du quartier de Pigalle. Synonyme des folles nuits parisiennes avec le Lido et des danseuses de cancan, il attire chaque jour des milliers de visiteurs du monde entier qui se prennent en photo devant sa façade aux ailes animées.

Sa "marque de fabrique", le French cancan, a fait la célébrité de cette institution avec ses revues de danseuses en jupons et froufrou, dans les pas de La Goulue, la Môme Fromage, Nini Pattes en l'air et Mistinguett.

Le Moulin Rouge accueille 600'000 spectateurs par an, à raison de deux représentations chaque soir, 365 jours par an, et emploie quelque 450 employés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Malala critiquée pour une comédie musicale produite avec Clinton

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La militante des droits des femmes, Malala Yousafzai, 26 ans, est louée à travers le monde (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/VIANNEY LE CAER)

La Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix, est sous le feu des critiques dans son pays natal après une publicité réalisée pour une comédie musicale sur les suffragettes qu'elle produit avec Hillary Clinton.

Sur X, anonymes et commentateurs lui reprochent d'être apparue à Broadway aux côtés de l'ex-secrétaire d'Etat américaine - sous le mandat de laquelle des frappes de drones ont tué des civils au Pakistan - et de ne pas se prononcer sur la guerre à Gaza, y voyant un "deux poids, deux mesures".

Si Malala Yousafzai, 26 ans, est une militante obstinée des droits des femmes louée à travers le monde, les cercles islamistes et une partie importante de l'opinion publique pakistanaise voient en elle un "agent des Etats-Unis" créé pour corrompre la jeunesse. Après la première représentation de "Suffs", le cercle des critiques semble s'être élargi à des figures du féminisme au Pakistan.

"J'ai défendu bec et ongle Malala toutes ces années mais, là, je ne la suis pas. C'est vraiment difficile de la défendre depuis six mois", écrit ainsi la militante Leena Ghani, en référence à la guerre lancée par Israël à Gaza en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas sur son sol le 7 octobre.

"J'admire Malala depuis 2011", affirme l'éditorialiste Mehr Tarar sur X, mais "sa collaboration théâtrale avec Hillary Clinton -qui défend le soutien infaillible de l'Amérique au génocide des Palestiniens- est un vrai coup à sa crédibilité comme défenseuse des droits humains".

"Tu nous as laissés tomber"

Mme Clinton a dit soutenir la guerre contre le Hamas et rejeté des appels au cessez-le-feu à Gaza. Elle a aussi réclamé la protection des civils dans le petit territoire contrôlé par le mouvement islamiste depuis 2007.

"Quelle déception Malala, tu nous as laissés tomber", écrit de son côté la professeure et militante féministe Nida Kirmani. De nombreuses voix au Pakistan ont accusé Malala Yousafzai de ne pas avoir exprimé sa solidarité avec les Palestiniens. La jeune femme avait pourtant précédemment publiquement condamné la mort de civils à Gaza et réclamé un cessez-le-feu.

Le New York Times rapporte qu'elle portait un pin's rouge et noir pour la première représentation de "Suffs", un signe de soutien au cessez-le-feu. Après ces critiques, la jeune femme a affirmé mardi sur le réseau social X son soutien aux habitants de Gaza et condamné la guerre menée par Israël.

"Je veux qu'il n'y ait aucune confusion quant à mon soutien à la population de Gaza", a écrit Malala Yousafzai. "Nous n'avons pas besoin de voir davantage de cadavres, d'écoles bombardées et d'enfants affamés pour comprendre qu'un cessez-le-feu est urgent et nécessaire".

"J'ai condamné et je continuerai à condamner le gouvernement israélien pour ses violations du droit international et ses crimes de guerre", a-t-elle ajouté. La jeune fille originaire de la verdoyante vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, avait été blessée par balle au visage en 2012 par des islamistes.

Soignée en urgence en Grande-Bretagne, elle est ensuite devenue un symbole mondial de résistance à l'extrémisme religieux et la porte-voix des filles privées d'instruction, puis en 2014 la plus jeune prix Nobel de la Paix de l'histoire. Depuis qu'elle a été attaquée, elle n'est revenue que deux fois dans son pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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