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11 mai, à l'heure du grand redémarrage à Genève

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Les bars et restaurants prêt pour l'ouverture (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Genève se réveille en ce lundi 11 mai et reprend le chemin d'une vie normale, à la fin du semi confinement, de la fermeture des écoles, bars et restaurants et d'une mise à l'arrêt presque générale. C'est aujourd'hui que la vie redémarre pour bon nombre de travailleurs et écoliers, avec bien évidemment des différences par rapport à notre vie d'avant. Radio Lac vous accompagne dans cette reprise avec nos reporters dans tout Genève, sur le chemin de l'école, dans le trafic ou en gare, et même en salle de sport.

Des douanes chargées, dès le matin

Une grande majorité des travailleurs sont de retour sur la route aujourd'hui, ce qui provoque un trafic plutôt chargé dans le centre de Genève, mais pas supérieur à la normale malgré des axes bien encombrés ce matin. Comme avant le confinement, le pont du Mont Blanc, le quai Gustave Ador et la route de Malagnou, entre autres ont été particulièrement chargés. En revanche, les douanes sont bien embouteillées depuis plusieurs heures.

Seulement certaines douanes sont ouvertes ce matin et sous contrôle pour le passage des travailleurs qui doivent être munis de justificatifs. Pour les écoliers domiciliés en France, ils doivent être également munis d'un justificatif scolaire pour passer la frontière, comme une attestation de l'école ou une carte d'étudiant.

Les douanes ouvertes tous les jours sont Anières, Bardonnex, Perly, Ferney-Voltaire, Meyrin, Moillesulaz et Thônex-Vallard à ce jour. Ne sont ouvertes que du lundi au vendredi de 6h à 20h, la douane de Mon-Idée et la douane de Veyrier.

Toutes les informations sur les ouvertures de douanes et les horaires sont à retrouver sur le site du canton de Genève.

Carte du trafic ce lundi 11 mai à 9h.

Notre reporter suit deux Genevoises sur le chemin de l'école

Du côté des Eaux-Vives, c'est l'effervescence pour Nati Gomez et ses deux filles ce matin. En effet, il faut reprendre les bonnes habitudes et c'est un climat d'excitation qui règne dans l'appartement. Notre reporter Judith Monfrini s'est invitée pour cette rentrée pas comme les autres et a suivi la famille genevoise pour son retour à l'école.

Ava, 5 ans et Lola, 12 ans, respectivement scolarisées en 1P et 8P à l'école des Vollandes aux Eaux-Vives, se réjouissent de reprendre les cours et de retrouver leurs camarades. Retrouvez notre reportage photo:

Lola (à gauche), Ava (à droite) et notre reporter Judith Monfrini (en haut à droite) se réjouissent de cette rentrée.

Il faut reprendre les habitudes, se coiffer, s'habiller, être à l'heure. Des gestes simples mais que le confinement avait aussi balayé. Ce retour à la normal réjouit en particulier Nati, la maman, qui estime que l'école est importante pour ses filles.

Sacs sur le dos et bien équipées pour affronter la pluie qui ne donne pas envie de traîner dehors, les deux jeunes filles se mettent en route pour rejoindre l'école de Vollandes.

Ava est accueillie à l'entrée de l'école, qui à pris de nombreuses mesures d'hygiène pour assurer la sécurité des enfants et des professeurs. Les bureaux des enfants seront désinfectés régulièrement. Pour la maman des deux jeunes filles, la peur n'est pas vraiment au rendez-vous, mais l'ambiance est particulière:

Nati GomezMaman de Lola et Ava

Du monde dans le Léman Express

À la gare Cornavin également, l’effervescence se fait ressentir, et c'est notre reporter Sébastien Telley qui s'y est rendu ce matin. Avec parfois l'impression que la vie ne s'est pas arrêté pendant tout ce temps. À la sortie du Léman Express partant d'Annemasse jusqu'à la gare Cornavin, les pendulaires sont au rendez-vous, et en nombre plutôt important à l'approche de l'heure de pointe. Les mesures de distanciations sociales sont respectées au sein des wagons et la plupart des usagers portent un masque.

Cependant, peu de vélos en circulation ce matin au vu de la météo peu favorable de ce premier jour des Saints de glaces.

Une circulation dans Genève qui reprend son cours normal, avec du monde sur la route mais aussi dans les trains CFF et sur le réseau TPG.

Une situation presque habituelle aux arrêts de tram et bus devant la gare ce matin.  Dans la gare, des banderoles rouges redonnent le message au gout du jour: "Protégez-vous!" ,  et plusieurs mesures sont prises pour éviter la proximité entre les usagers, dans les escalators, sur les quais, ou encore à l'intérieur du hall de Cornavin.

Les usagers des transports semblent avoir bien compris les mesures prises pour accompagner le redémarrage. En effet, les quais se vident aussitôt le train ou le bus arrivé, dans une gare où, auparavant, on prenait le temps pour discuter, boire un café ou manger un croissant.

Les salles de sport sur les starting blocks

Aujourd'hui, c'est aussi un retour à la normale pour de nombreux commerces, restaurants, bars, mais aussi pour les salles de sport qui peuvent rouvrir, avec bien entendu des conditions et des mesures d'hygiène un peu spéciales. Notre reporter Philippe Verdier s'est rendu ce matin à l'ouverture de Let's Go Fitness, une salle des Paquis. À 7h tapantes, déjà trois personnes attendaient impatiemment le retour sur les machines.

Pour cette salle de 1800m² répartis sur deux niveaux, il sera dans un premier temps impossible d'accueillir plus d'une soixantaine de personnes pour bien respecter les mesures de sécurité. Des mesures qui bouleversent un peu les habitudes de cette salle, comme par exemple les cours collectifs qui ne peuvent pas avoir lieu. Il est en effet impossible de faire respecter les distances de sécurité dans ce contexte. Giuseppe, le gérant  de la salle, était au micro de Philippe verdier:

GiuseppeGérant de Let's Go fitness aux Paquis

Les marquage au sol permet de réaliser un parcours sans aucun contact. Des lignes jaunes qui s'intègrent parfaitement dans le paysage de la salle et qui permettent aux sportifs de faciliter  le parcours ont été posées au sol. La distance sociale est de mise à l'accueil, avec validation de l'entrée par un badge scanné par le client lui-même, récupération et remise des clés de vestiaire par le client.
Un sens de circulation d'entrée et de sortie a été tracé pour garantir en toutes circonstances les recommandations sanitaires.
Dans les vestiaires, pas plus de 17 personnes pourront se changer au même moment. La direction du club demande aux clients de proximité de venir déjà vêtus en tenue de sport et de se doucher si possible à la maison. Malgré ces mesures, les clients sont ravis de retrouver les installations. La pratique d'un sport n'a pas toujours été possible pendant le semi-confinement, et le retour dans les salles de fitness est un soulagement pour certains clients, comme Yvan :
YvanClient de Let's Go fitness aux Paquis

 

International

Prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour Navalny sanctionné

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Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. (© KEYSTONE/AP/EBRAHIM NOROOZI)

Un prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour l'opposant Alexeï Navalny le mois dernier ne pourra plus conduire d'office religieux pendant 3 ans. C'est ce qu'indique un décret signé par le chef de l'Église orthodoxe publié sur le site du Patriarcat de Moscou.

Outre cette interdiction, le prêtre, Dimitri Safronov, ne peut plus "porter la soutane et la croix", peut-on lire dans ce décret signé par le patriarche Kirill le 15 avril.

Dimitri Safronov, qui officiait jusque-là dans une église du centre de Moscou, exercera désormais les fonctions de sacristain dans une autre église de la capitale russe, selon ce décret, qui ne précise pas les raisons de cette sanction.

"Les raisons de l'interdiction ne sont pas indiquées dans le document (mais nous comprenons bien pourquoi)", a écrit l'équipe de Navalny dans un communiqué partagé mardi sur Telegram.

Selon les partisans d'Alexeï Navalny, Dimitri Safronov avait prononcé cette oraison funèbre le 26 mars, soit 40 jours après la mort de l'opposant, conformément à la tradition orthodoxe. Le service s'était déroulé en présence de la famille et de sympathisants de l'opposant, au cimetière moscovite de Borissovo où Alexeï Navalny est enterré.

Autorités accusées de meurtre

Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. Les autorités russes ont affirmé qu'il était mort de causes naturelles, mais les proches de l'opposant les accusent de meurtre.

La répression des voix dissidentes en Russie s'est considérablement accrue depuis le début de l'offensive russe en Ukraine. Des milliers de Russes ont été arrêtés pour avoir manifesté leur désaccord avec l'offensive et des centaines d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison.

La quasi-totalité des opposants d'envergure sont derrière les barreaux ou en exil à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des chevaux en cavale en plein centre de Londres

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Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue de Londres. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Des chevaux en liberté ont été vus galopant à vive allure à travers le centre de Londres mercredi, à la stupéfaction des passants et automobilistes, selon la police et des médias.

Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue, dépassant un scooter et semblant un moment percuter un taxi après avoir grillé un feu rouge.

Ils portent selles, brides et mors. Selon le site du Telegraph, cinq chevaux en tout ont été vus en liberté.

La police de Londres a indiqué sur X (ex-Twitter) avoir été avertie vers 08h40 que des animaux se trouvaient en liberté et en avoir rattrapé et maitrisé deux sur une avenue du quartier de Limehouse, à l'est de la ville.

"Nous attendons un box de l'armée pour les récupérer et les transporter vers un vétérinaire", a-t-elle précisé. Plusieurs régiments militaires disposent d'écuries dans le centre de Londres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Détention préventive pour un vice-ministre accusé de corruption

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Timour Ivanov est inculpé pour "prise de pots-de-vin à grande échelle", un crime passible de 15 ans de prison. (© KEYSTONE/AP)

La justice russe a placé en détention provisoire un vice-ministre de la Défense, Timour Ivanov, arrêté pour corruption. Son train de vie avait été dénoncé en 2022 dans une enquête de l'organisation de l'opposant Alexeï Navalny.

Il s'agit d'un cas rare d'arrestation au plus haut niveau de l'armée russe, en plein conflit avec l'Ukraine.

Dans un communiqué publié mercredi, le service de presse des tribunaux moscovites a indiqué que Timour Ivanov est placé en détention préventive pour au moins deux mois, jusqu'au 23 juin, dans l'attente de son procès.

Il est apparu mercredi à l'audience en uniforme militaire, dans la cage en verre réservée aux détenus, selon des images publiées par la justice russe.

"Prise de pots-de-vin à grande échelle"

Selon une source sécuritaire anonyme citée par l'agence TASS, il sera en détention provisoire à Lefortovo, une prison de Moscou administrée par les services de sécurité russes (FSB). C'est là aussi qu'est détenu le journaliste américain Evan Gershkovich.

Timour Ivanov est inculpé pour "prise de pots-de-vin à grande échelle", un crime passible de 15 ans de prison. Un complice présumé, Sergueï Borodine, est visé par les mêmes accusations et a également été placé en détention provisoire.

M. Ivanov était en charge du bâtiment au sein du ministère de la Défense, notamment de travaux dans des installations militaires. Selon les enquêteurs, il aurait fait partie d'un schéma de corruption dans le cadre de "la réalisation de travaux contractuels et de sous-traitance pour les besoins du ministère de la Défense."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Economie

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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