A Genève, le PS demande qu'une partie des excédents aux comptes de l'Etat, désormais récurrents, soit affectée au financement de futurs gros projets. Il dépose un projet de loi proposant ce mécanisme financier qui existe notamment dans le canton de Vaud.
"Les comptes affichent à nouveau des excédents exceptionnels. Depuis trois ans, les recettes fiscales sont largement sous-évaluées, ce qui influence la construction du budget au sein du Conseil d'Etat puis du Grand Conseil. Le débat budgétaire est faussé", a relevé mercredi devant les médias le président du PS et député Thomas Wenger.
Le résultat final des comptes devant se monter à zéro, l'exécutif a décidé d'attribuer le dernier excédent record de 1,4 milliard de francs à l'amortissement de la recapitalisation de la Caisse de pensions de l'Etat de Genève (CPEG). Il aurait aussi pu l'affecter au remboursement de la dette ou à la réserve conjoncturelle, comme le prévoit la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat (LGAF).
Anticiper les charges
Le projet de loi du PS propose une troisième possibilité: utiliser une partie de l'excédent pour préfinancer de futures dépenses en lien avec les transitions écologique, démographique et numérique. "Ce n'est pas le bon moment de baisser les impôts comme le veut la droite, mais d'anticiper les charges futures découlant de ces défis. Gouverner, c'est prévoir", a déclaré la députée Caroline Marti.
Rénovation énergétique des bâtiments, vieillissement de la population, augmentation du nombre d'élèves, modernisation informatique à l'Etat mais aussi hausse des subsides d'assurance maladie font partie des exemples cités par le PS. Pour la députée, la formulation large de la modification de la LGAF permet d'englober certains types de dépenses.
"Réserves anticycliques"
Si la thésaurisation n'est pas possible selon les normes comptables, le préfinancement existe dans d'autres cantons, notamment dans celui de Vaud. Caroline Marti rappelle que ce mécanisme avait été envisagé par le Conseil d'Etat genevois dans le cadre des débats sur la recapitalisation de la CPEG et qu'il s'inscrit dans la logique des "réserves anticycliques" prévues par la constitution.
Le PS estime que son projet de loi devra encore être affiné en commission, notamment concernant l'utilisation du fonds de préfinancement par le gouvernement avec l'accord du Grand Conseil. Il espère le faire passer avec le soutien des Verts, du Centre, du MCG et du mouvement Libertés et justice sociale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Bruno P. Nobs
2 novembre 2019 à 9 h 34 min
Chère radio lac
Un commentaire si vous le permettez :
Il n'existe aucune "fiesta del dià de muertos" au Mexique...
Mais il y a :
un ""Día de muertos" le jour des morts, qui n'est pas du tout une fête au sens ou n l'entend en Europe.
Une "tradition" qui est d'origine relativement récente, mise en place par les gouvernements issu de la Révolution de 1910, pour unifier culturellement le pays, cela n'existait quasiment nulle part, on fêtait alors la Toussaint, et n'a aucune relation avec les commémorations précolombiennes, les indigènes ayant totalement perdu leur culture ancestrale.On notera qu'aucun voyageur n'a décrit cela dans les récits (ni même les français durant leur intervention de 1862 à 1867) d'avant 1920...
La calavera garbancera (1912/13 de Posada) est d'inspiration médiévale européenne..baptisés dans les années 40 par Diego Rivera "la Catrina".
Un petit tour sur les sites officiels mexicains qui y sont consacrés vous aidera.
Cordialement