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Actualité

Crèches suburbaines: une pétition pour améliorer les conditions de travail

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A Genève, le personnel des crèches des communes suburbaines est en colère. Leur Convention collective de travail intercommunale a été dénoncée en juin par la FIPEGS, la Fédération des Institutions de la Petite Enfance Genevoises Suburbaines, en pleine négociation. Les éducatrices et éducateurs des institutions subventionnées ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 550 signatures, sur les 800 personnes employées pour protester.

Elle a été adressée aux 12 Communes signataires, dont Carouge, Thônex et Veyrier, ainsi qu’à la fédération patronale, la FIPEGS. Les syndicats dénoncent des attaques inacceptables des conditions de travail. Et regrettent l’arrêt brutal des négociations. Valérie Buchs, secrétaire syndicale du SIT.

Valérie BuchsSecrétaire syndicale au SIT

Même son de cloche du côté du Syndicat du service public. Une modification des conditions actuelles n'est pas envisageable, il faudrait plutôt les améliorer. Quentin Stauffer, secrétaire au SSP.

Quentin StaufferSecrétaire syndical au SSP

Le syndicaliste rappelle qu'il faut déjà 11 ans d'ancienneté pour bénéficier d'un treizième salaire.

Du côté de la FIPEGS, la fédération patronale, on précise que la CCT a été dénoncée en accord avec la majorité des communes subventionnantes. Mais qu’elle continue à s’appliquer tant qu’un accord ne sera pas trouvé.

Seule la commune d’Onex a désapprouvé l’abandon de la convention collective de travail par la FIPEGS. Pour Carole-Anne Kast, la Conseillère administrative chargée de la petite enfance, rien ne justifiait un départ de la table des négociations.

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Suisse

Affaire Piller: recours de Migros rejeté par le Tribunal fédéral

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D'après le Tribunal fédéral, la coopérative régionale Migros Neuchâtel-Fribourg n'a pas la qualité pour recourir sur le plan pénal (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'homme d'affaires fribourgeois Damien Piller signe une victoire définitive dans le volet pénal du conflit l'opposant à Migros Neuchâtel-Fribourg (MNF), dont il a été président de 1996 à 2020. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté un recours de la coopérative régionale.

"Le recours doit être rejeté dans la faible mesure où il est recevable", a noté la 2e Cour de droit pénal. La décision vient confirmer un arrêt de la Chambre pénale du Tribunal cantonal fribourgeois (TC) du 5 janvier, suite à la contestation d'une ordonnance de classement du 9 janvier 2023 du Ministère public.

Les frais judiciaires de 3000 francs sont mis à la charge de la recourante, à savoir MNF, selon l'arrêt du 26 mars. La coopérative n'a pas la qualité pour recourir, sachant qu'elle a cédé à la Fédération des coopératives Migros (FCM) les prétentions civiles relatives aux versements litigieux du dossier, estiment les juges.

La partie plaignante n'est pas habilitée en conséquence à recourir en matière pénale lorsque ces prétentions sont traitées dans une procédure civile parallèle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Piétonnisation de la rue de Carouge: échec du référendum du MCG

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La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, ici à l'image, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le référendum lancé par le MCG contre un crédit complémentaire de 3,7 millions de francs pour des aménagements liés à la piétonnisation de la rue de Carouge en Ville de Genève n'a pas abouti. Le parti a récolté 2500 signatures, alors que 3200 étaient nécessaires.

"Il y a eu peu de mobilisation, nous étions un peu seuls", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Daniel Sormanni, conseiller municipal MCG. L'élu regrette l'échec de ce référendum, mais il "continuera le combat en disant que ces aménagements ne vont pas".

Pour le MCG, la piétonnisation de la rue de Carouge "risque de bouleverser irrémédiablement le mode de vie, l'économie locale et l'accessibilité de la ville". Le parti craint pour la survie des commerces locaux de l'artère, tant au niveau des livraisons que de la clientèle.

La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation automobile entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement. A la place, une piste cyclable sera créée et les voies du tram seront mises aux normes. Elargis, les trottoirs accueilleront une soixantaine d'arbres.

Pour ce faire, un crédit de 8,1 millions avait été voté en juin 2021. Le crédit complémentaire de 3,7 millions concerne les aménagements dans les rues adjacentes, où des accès et des places de livraisons pour les commerces seront aménagés. Le montant avait été accepté par tous les partis au Conseil municipal, à l'exception du MCG et de l'UDC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'éventuelle aide américaine à l'Ukraine ne changera rien (Kremlin)

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Devant le G7 à Capri, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, a réitéré son appel à livrer à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour assurer sa défense aérienne. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le Kremlin a assuré jeudi que l'aide des Etats-Unis à l'Ukraine, bloquée au Congrès depuis plusieurs mois et sur laquelle les élus américains doivent se prononcer samedi, ne changera "rien" à la situation sur le front, où l'armée russe est à l'offensive.

L'Ukraine réclame inlassablement à ses alliés occidentaux plus de munitions et de systèmes de défense antiaérienne, les forces russes pilonnant toujours quotidiennement ses villes ou ses infrastructures énergétiques.

Or la Chambre américaine des représentants doit voter samedi sur un texte prévoyant près de 61 milliards de dollars d'aide militaire et économique à l'Ukraine, ce qui pourrait permettre à ses soldats de reprendre leur souffle.

"Cela ne peut en aucun cas influer sur l'évolution de la situation sur les fronts", a commenté le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

"Cela ne pourra rien changer", a-t-il martelé devant la presse, affirmant que "tous les experts disent dorénavant que la situation sur le front est défavorable à la partie ukrainienne".

"Le plus rapidement possible"

L'heure est à l'optimisme à Moscou, plusieurs mois après l'échec de la contre-offensive de Kiev de l'été 2023 et à un moment où les troupes russes grignotent progressivement du terrain, notamment dans le Donbass, la cible prioritaire du Kremlin.

De son côté, épuisée par deux ans de combats, l'Ukraine est à la peine face à une armée russe supérieure en nombre de soldats, d'armements et de munitions.

Les forces ukrainiennes manquent notamment de systèmes de défense antiaérienne pour contrer les attaques russes de drones explosifs et de missiles, à l'instar de la triple frappe mercredi à Tcherniguiv, dans le nord, qui a fait 18 morts.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déplore quasiment tous les jours le manque d'aide des Occidentaux, après plus de deux ans de conflit à haute intensité.

G7

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a à cet égard souligné jeudi en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats du G7 dans le sud de l'Italie que l'Ukraine avait un "besoin urgent et important de défenses antiaériennes supplémentaires". "Nous aurions dû leur en donner davantage plus tôt", a-t-il ajouté

Mi-mars, le chef de l'Etat ukrainien avait jugé "d'importance critique" une décision rapide du Congrès américain sur le déblocage de l'aide à son pays, confronté simultanément à des difficultés pour recruter de nouveaux soldats.

"Nous avions besoin de cet argent hier, pas demain, pas aujourd'hui", a appuyé le premier ministre ukrainien Denys Chmygal dans un entretien avec la BBC.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a quant à lui rencontré son homologue américain Antony Blinken, réclamant des systèmes de missiles sol-air Patriot "le plus rapidement possible" pour "sauver des vies et améliorer la situation sur le champ de bataille".

Le paquet d'aide a déjà été voté par le Sénat en majorité démocrate mais reste bloqué au Congrès, les représentants républicains, soutenant Donald Trump, faisant la sourde oreille à six mois de la présidentielle sur fond de désaccords sur la question migratoire.

Le président Joe Biden, qui pousse pour l'adoption de ce texte, s'est pour sa part à nouveau dit mercredi "très favorable" à cette enveloppe, évoquant dans les colonnes du Wall Street Journal "un moment charnière".

L'issue du vote n'en reste pas moins incertaine pour l'instant.

Restrictions d'électricité

Sur le terrain, la dynamique n'est pas à l'avantage de l'Ukraine, dont près de 20% du territoire est occupé par la Russie.

Deux personnes ont été tuées jeudi dans de nouveaux bombardements russes, selon les autorités locales.

Et les attaques russes contre les infrastructures énergétiques restent fréquentes malgré les tentatives de l'armée ukrainienne de protéger ces sites.

Face à cette situation, le ministère ukrainien de l'Energie a appelé jeudi la population et les entreprises à limiter leur consommation d'électricité le soir "pendant les heures de pointe" (de 19h00 à 22h00), relayant la demande du fournisseur d'électricité DTEK.

Le ministère a notamment expliqué cette décision par "l'augmentation de la charge sur le réseau électrique qui découle" de ces bombardements russes répétés.

En représailles, l'Ukraine vise régulièrement des raffineries et d'autres installations sur le sol russe dans le but de perturber la chaîne logistique d'approvisionnement des troupes engagées sur le front.

Jeudi, le renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué une frappe "réussie" la veille sur un aérodrome militaire russe en Crimée annexée, "détruisant ou endommageant gravement" des lanceurs de S-400.

Les autorités russes d'occupation dans la région orientale de Donetsk ont, de leur côté, accusé l'armée ukrainienne d'avoir tiré sur un hôpital à Gorlivka, faisant au moins huit blessés, dont un enfant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Encore une jurée jette l'éponge au procès Trump

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Donald Trump au côté de ses avocats au tribunal jeudi durant la sélection du jury. (© KEYSTONE/AP/Brendan McDermid)

Le procès historique de Donald Trump a repris jeudi à New York avec la difficile sélection du jury, interrompue dès le début de l'audience par une jurée qui a finalement jeté l'éponge face à l'enjeu.

Alors que le candidat des républicains à la présidentielle de novembre venait de s'asseoir dans le prétoire, le juge Juan Merchan a rouvert les débats en annonçant d'emblée que cette citoyenne new-yorkaise avait finalement fait part de "ses inquiétudes sur le fait d'être juste et impartiale".

Cette jurée, identifiée par le code B280, a confirmé ses craintes, disant aussi avoir été reconnue par des proches, alors que le jury est censé être anonyme pour éviter les pressions. Dans la foulée, le juge a appelé tous les médias qui couvrent le procès à faire preuve de "bon sens" et éviter, par exemple, de donner des descriptions physiques des jurés.

Après cet incident, le nombre de jurés est repassé de 7 à 6, sur 12 requis, sans compter les 6 suppléants.

Premier ancien président de l'histoire des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence d'une ancienne star de films X, Stormy Daniels, à quelques jours du scrutin de 2016 qu'il avait remporté sur le fil face à la candidate démocrate Hillary Clinton.

Six sur dix

Le juge Juan Merchan avait indiqué espérer clore le processus de constitution du jury d'ici vendredi soir, ce qui permettrait aux plaidoiries d'ouverture de l'accusation et de la défense de débuter dès lundi.

Donald Trump a affirmé mercredi sur son réseau Truth Social avoir tout juste découvert que le nombre de récusations de jurés était limité, criant une fois encore à la "chasse aux sorcières" orchestrée selon lui par l'administration du président démocrate Joe Biden.

De fait, l'accusation et la défense ont déjà utilisé six des dix récusations de jurés autorisées.

Vie scrutée

Les jurés potentiels, citoyens anonymes plongés du jour au lendemain dans une affaire historique, voient leur vie scrutée.

Ils doivent répondre à un long questionnaire sur leurs profession, situation familiale, sources d'information, centres d'intérêt, et leur opinion sur Donald Trump, mais aussi à des interrogations encore plus détaillées de l'accusation ou de la défense, qui a traqué tout signe de partialité possible à l'encontre des prévenus, notamment dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump encourt en théorie une peine de prison. Cela ne l'empêcherait pas d'être candidat au scrutin présidentiel du 5 novembre, où il rêve d'une revanche sur Joe Biden, mais projetterait la campagne dans l'inconnu.

S'il était déclaré non coupable, ce serait en revanche un succès majeur pour le candidat républicain.

D'autant plus qu'il est parvenu à force de recours à différer ses trois autres procès au pénal, deux pour tentatives illicites d'inverser les résultats de l'élection de 2020, et un pour gestion supposément désinvolte de documents classifiés.

Dans le procès débuté lundi, Donald Trump est inculpé de falsifications de documents comptables de son entreprise, la Trump Organization, qui auraient eu pour but de cacher, sous couvert de "frais juridiques", le paiement de 130'000 dollars à Stormy Daniels par son avocat personnel de l'époque, Michael Cohen.

En échange, l'ex-star de films X avait accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée.

Mais le procureur Alvin Bragg entend démontrer qu'il s'agit bien de manoeuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs quelques jours avant le vote.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Révocation du syndic de Perroy: à la population de trancher

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La commune vaudoise de Perroy et son syndic font parler d'eux depuis bientôt trois ans (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le sort du syndic controversé de la petite commune vaudoise de Perroy, sur la Côte, sera remis entre les mains de la population. Le Conseil d'Etat a en effet décidé de convoquer le corps électoral perrolan afin que celui-ci se prononce sur la révocation du syndic Didier Haldimann, mis en cause par une enquête administrative, sur fond de conflit d'intérêts. La date du scrutin doit encore être déterminée.

"Cette décision fait suite aux requêtes adressées au gouvernement par la Municipalité et le Conseil communal de Perroy en juillet 2023. La date du scrutin sera fixée d’entente avec les autorités communales une fois la décision entrée en force", a indiqué jeudi le Conseil d'Etat vaudois. Les requêtes de l'exécutif et du législatif perrolan se fondaient sur deux motifs essentiels, rappelle le Canton.

Tout d'abord, dans un rapport d'enquête administrative d'octobre 2021, établi à la suite de deux dénonciations de sociétés actives dans la commune, la préfète du district de l'Ouest lausannois avait conclu que M. Haldimann avait à plusieurs reprises enfreint les règles sur la récusation. Ces faits, contestés par M. Haldimann, ressortent des procès-verbaux de la Municipalité durant la période considérée.

L'élu a, lui, toujours dénoncé des dysfonctionnements au sein de l'administration. S'agissant du second motif, Didier Haldimann n'accomplit plus ses tâches de syndic et n'assiste plus aux séances de Municipalité depuis juin 2022.

Recours possibles

"Ces deux motifs étant établis et remplissant les conditions posées par l'article 139b, alinéa 3 de la loi sur les communes, le Conseil d'Etat a décidé d'ordonner la convocation du corps électoral perrolan afin que celui-ci puisse se prononcer sur la révocation du syndic de Perroy", écrit le gouvernement dans son communiqué.

"Il appartient en effet à la population de Perroy, qui a élu M. Haldimann, de décider si elle lui maintient sa confiance, en dépit des éléments mentionnés", souligne-t-il.

La décision du Conseil d'Etat peut faire l'objet d'un recours au Tribunal cantonal, puis le cas échéant au Tribunal fédéral. Si ces instances la confirment, la date du scrutin sera fixée d’entente avec les autorités de la commune de Perroy.

Réactions des avocats du syndic

Dans un communiqué de presse, les avocats de M. Haldimann affirment que la décision cantonale "semble affectée de plusieurs vices juridiques". Elle se base sur "un rapport d'enquête établi le 29 octobre 2021 par la préfète de l'Ouest lausannois et la procédure y relative, dans le cadre de laquelle Didier Haldimann n'a pas pu faire valoir ses moyens, la qualité de partie lui ayant été refusée".

"Il lui avait à l'époque été assuré que l'enquête n'était pas dirigée contre lui et que celle-ci n'aboutirait à aucune décision administrative. Or, aujourd'hui, le Conseil d'Etat se base précisément sur ce même rapport pour prendre sa décision. Dans ces conditions, nous estimons que les droits de procédure de notre mandant n'ont pas été respectés".

Les avocats du syndic ne font pas mention d'un éventuel recours dans leur communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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