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Berset salue le rôle des femmes pour la paix au Conseil de sécurité

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Le président de la Confédération Alain Berset a parlé lundi à New York de la présidence suisse du Conseil de sécurité en mai avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Les femmes sont incontournables pour une paix durable. Pour son premier discours au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le président de la Confédération Alain Berset a appelé mardi à garantir "un soutien politique clair" et des ressources pour leur participation.

"La paix durable sera construite par et avec les femmes, ou n'existera simplement pas", a-t-il affirmé lors d'un débat pour anticiper les 25 ans, dans deux ans, de la résolution "Femmes, paix et sécurité". Plusieurs études montrent la corrélation entre la participation de celles-ci dans les processus pour mettre un terme aux conflits et la durabilité de la paix.

M. Berset dit l'avoir vérifié dans ses visites officielles. Il a rendu hommage à la société civile, notamment aux activistes pour la paix et au mouvement féministe, qui avaient oeuvré pour la résolution.

Selon le Fribourgeois, l'application de ce texte constitue "une tâche quotidienne". Les conflits ou la situation en Ukraine, en Afghanistan, en Syrie et au Yémen en sont des exemples.

M. Berset en a appelé à la responsabilité du Conseil, mais aussi de chaque Etat, pour oeuvrer à augmenter la participation des femmes pour la paix. Plus de 100 pays, dont la Suisse, ont lancé un plan d'action national sur cette question.

Rencontre avec Guterres

Mais les problèmes ne sont de loin pas réglés. "Les femmes sont souvent les premières cibles de violence, de discours haineux, de menaces et de représailles", déplore le président de la Confédération. Tout comme d'abus sexuels.

Difficulté plus récente qu'il avait déjà relevée lundi devant la Commission de la condition de la femme à l'ONU, M. Berset a alerté sur les nouvelles violences, celles observées dans l'écosystème numérique. Toutes ces violences "sont structurelles et aucun pays, aucune société, n'est à l'abri", a-t-il souligné à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Et de mentionner les efforts menés en Suisse.

Au Conseil de sécurité, Berne copréside avec les Emirats arabes unis le groupe informe d'experts sur "Femmes, paix et sécurité". M. Berset a demandé d'accélérer l'application de la résolution, notamment en augmentant le financement et le personnel et en lançant des politiques adaptées.

A New York, il a aussi préparé la présidence suisse du Conseil en mai prochain, sous la thématique de la protection des civils. Lundi, le président de la Confédération en avait parlé avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Réponse plurielle à des crises multiples

Il avait également abordé l'importance de la Genève internationale. Ou plutôt "des Genèves internationales", selon ses déclarations lors d'une conférence publique la semaine dernière dans laquelle le conseiller fédéral avait partagé ses réflexions sur le rôle international de la Confédération.

Face aux nombreuses crises qui désormais ont lieu en même temps, la réponse doit être plurielle, dit M. Berset. Il avait répété en termes clairs son opposition ferme à une exportation ou une réexportation d'armes en Ukraine. "Ce serait une erreur", avait-il estimé, convaincu qu'un pays comme la Suisse "a peut-être un rôle différent" à honorer sur la scène internationale.

Dans tous les cas, il ne faut pas changer d'approche au milieu de cette crise ukrainienne, selon lui. Et de mettre en garde sur les effets d'une nouvelle politique sur cette question pour la Genève internationale. Deux jours plus tard, le numéro deux de la diplomatie russe Sergueï Riabkov avait d'ailleurs dit à la presse à Genève que l'importance de la Genève internationale "fait partie du passé" en raison des sanctions suisses.

Le président de la Confédération ne comprend pas ceux, y compris en Suisse, qui s'abandonnent à une "ivresse de la guerre". Et, tout en dénonçant les violations perpétrées par Moscou en Ukraine, d'ajouter qu'il fait partie de ceux qui pensent qu'il ne faut pas "écraser" la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Ne manquez pas le grand retour du Salon du livre à Palexpo !

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© Pierre Albouy

Les amateurs de littérature en tout genre ne peuvent pas manquer le rendez-vous annuel incontournable qu’est le Salon du livre de Genève.

Après 3 éditions repensées, à cause de la pandémie, le Salon du livre signe enfin son grand retour dans sa version complète à Palexpo, du 22 au 26 mars prochain ! Venez profiter des premiers jours du printemps, en partageant des moments uniques autour de la lecture. Prenez votre billet ici.

Un événement accessible

Le Salon du livre vous accueille, les portes grandes ouvertes ! Cette manifestation gratuite permet à chacun, quel que soit son âge et ses affinités littéraires, de passer un moment riche en partage et en découverte.

Durant ces 5 jours au cœur de la culture francophone, tous les styles seront représentés. Du roman à l’essai philosophique, en passant par des ouvrages spécialisés, la bande dessinée ou encore les œuvres jeunesse, on est assuré de trouver de quoi éveiller notre intérêt au Salon du livre.

© Pierre Albouy

Des rencontres inédites

Le Salon du livre, c’est également l’occasion de croiser le chemin d’auteurs de talent, qui sont à la fois déjà bien établis dans le domaine mais aussi fraîchement arrivés.

Comment ? En assistant à des débats, des rencontres uniques et des échanges entre artistes primés, comme ce sera notamment le cas avec les deux hôtes d’honneur de cette édition 2023 : La journaliste et romancière Monica Sabolo et le dessinateur et réalisateur Joann Sfar.

En plus de ces moments particuliers, vous pourrez vous balader à travers les nombreux stands du Salon du livre, découvrir pas moins de 12 expositions et participer à des animations spécialement pensées autour de la lecture.

© Pierre Albouy

Immersion dans la culture francophone

Ce programme complet sera décliné selon certaines thématiques, qui prendront place sur les diverses scènes du Salon du livre. Ainsi, vous pourrez retrouver Le Forum, Le Boudoir, Les Loges, La scène BD, La scène Suisse, La scène Bien-vivre et Le salon africain.

Le Salon du livre s’articule chaque année autour de préoccupations contemporaines. Pour 2023, ce seront les femmes, la famille et l’écologie qui seront portées à l’attention des visiteurs dans ces différents espaces.

Cette année, le Salon du livre vous propose en plus d’une balade littéraire, un véritable voyage poétique et musical. De quoi profiter d’une véritable parenthèse culturelle !

Une dimension internationale

Bien évidemment, cette mise en avant de la richesse littéraire francophone est accompagnée par la venue de talents suisses, mais pas que ! Des pays tels que la France, la Belgique et le Canada seront également présents, tout comme la communauté africaine.

C'est un beau programme qui vous attend pour cette édition 2023 du Salon du livre alors rendez-vous du 22 au 26 mars à Palexpo

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Suisse Romande

Piste de ski vertigineuse inaugurée aux Diablerets

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Le Black Wall relie le sommet de Glacier 3000 (3000 m) au col du Pillon (1546 m), en passant par un tunnel de 265 m percé dans la montagne. La pente atteint jusqu'à 46° (104%). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Une piste noire présentée comme l'une des plus raides au monde a ouvert lundi sur le domaine skiable de Glacier 3000, aux Diablerets. Cette descente de 3 km relie le sommet (3000 m) au col du Pillon (1546 m), via un tunnel de 265 m percé dans la montagne.

Avec une pente maximale à 104% (46°), le Black Wall (mur noir) dépasse la Streif ou le Lauberhorn, les redoutables pistes de ski alpin de Kitzbühel (Autriche) et de Wengen (Alpes bernoises), compare un communiqué de Glacier 3000. Sa préparation a représenté un défi, souligne l'exploitant. Il a fallu stationner une dameuse avec un treuil de 1400m de long dans la paroi au sommet de la pente, afin de pouvoir damer la partie supérieure de la piste.

Le nouveau tracé se trouve sur le secteur de Pierres Pointes, déjà utilisé pour le ski de 1963 à 1999. Ce versant était alors desservi par une télécabine, démantelée lors du renouvellement des installations.

La réalisation du tunnel - qui est équipé d'un tapis de ski pour l'intérieur - a pris six mois. Dans le but de limiter le recours à l'hélicoptère, l'essentiel du matériel a été acheminé à l'aide des remontées mécaniques existantes et d'un téléphérique de chantier installé pour l'occasion, indique le communiqué.

Garantir la compétitivité

Glacier 3000 dispose désormais de trois grandes pistes de plus de 1000 m de dénivelé: Combe d'Audon (7 km), Red Run (8 km) et Black Wall. "Toutes les trois se situent sur des versants nord, avec un départ à plus de 3000 m d'altitude, garantissant un enneigement naturel cinq mois par année", relève l'entreprise.

Il s'agit de garantir une "offre compétitive" dans un contexte marqué par le réchauffement climatique et la raréfaction de la neige. La société rappelle ainsi que l'exploitation du secteur du glacier de Tsanfleuron, sur le domaine de Glacier 3000, est incertaine pour les prochaines décennies en raison de la fonte des glaces.

Les amateurs de glisse pourront s'essayer à la nouvelle piste jusqu'au 7 mai prochain, date qui marquera la fin de la saison de ski. Le Black Wall aurait initialement dû être inauguré le 9 février dernier, mais les conditions météorologiques en avaient décidé autrement.

Une partie de la station supérieure de Glacier 3000 a été ravagée par un incendie en septembre dernier. Le restaurant dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta au 4e étage ainsi que le self-service du 3e étage ont été détruits, mais le téléphérique est resté intact et les installations ont pu ouvrir le 12 novembre, avec une offre de restauration adaptée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

L'action UBS rebondit vigoureusement

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Alerte Info (© )

Après un début de séance laborieux au lendemain de l'annonce de la reprise forcée du concurrent Credit Suisse en grande difficulté, UBS voyait son action rebondir lundi après-midi. Vers 14h40, le titre du numéro un bancaire suisse s'envolait de 6,02% à 18,14 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Suisse

Changement climatique/GIEC: "La Suisse a déjà eu un avant-goût"

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La Suisse aussi est déjà très touchée par le changement climatique, comme le montre la sécheresse de l'été dernier illustrée par cette photo du terrain du FC Bursins-Rolle-Perroy. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"La Suisse est elle aussi déjà fortement touchée par le changement climatique", a observé lundi Erich Fischer, un des cinq experts actifs en Suisse ayant participé au dernier rapport du GIEC. Les spécialistes helvétiques estiment qu'il est "très, très urgent d'agir".

Selon M. Fischer, auteur principal du GIEC à l'EPFZ cité par l'Académie des sciences naturelles (Scnat) et qui s'est exprimé devant les médias lundi à Berne, la Suisse a eu ces dernières années "un avant-goût des phénomènes extrêmes qui pourraient s'aggraver et se généraliser dans un avenir proche: canicules, sécheresses, fortes précipitations, manque de neige".

Vice-président d'un groupe de travail du GIEC à l'EPFZ, Andreas Fischlin a souligné que "les risques climatiques surviennent plus tôt et sont plus importants qu'on ne le pensait auparavant", ajoutant: "Il est devenu très, très urgent d'agir".

"Pour des transformations fondamentales"

Les experts basés en Suisse invitent le pays à en faire davantage: "Plusieurs mesures de la stratégie suisse 2020-2025 d’adaptation aux changements climatiques ne consistent qu’en de petites adaptations de la situation actuelle. Or, des transformations fondamentales et systémiques sont nécessaires pour réduire les risques futurs", a expliqué Veruska Muccione, auteure principale du GIEC aux Université de Genève et de Zurich.

Sonia Seneviratne, coordinatrice du GIEC à l'EPFZ, s'est inquiétée pour les nouvelles générations: "Chaque dixième de degré de réchauffement que nous parviendrons à éviter réduira considérablement le risque de conséquences négatives, notamment pour les jeunes, qui vivront ces changements."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Zone euro: le système bancaire est "résilient"

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En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE. (Photo/EPA/R. WITTEK) (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le système bancaire de la zone euro est "résilient" grâce à une assise financière solide, a assuré lundi la Banque centrale européenne, au lendemain de l'annonce du rachat en urgence de Credit Suisse par UBS, accueilli avec scepticisme par les marchés.

"Le secteur bancaire européen est résilient, avec de solides niveaux de capitaux et de liquidités", a indiqué la BCE dans un communiqué commun avec le Mécanisme européen de résolution bancaire (SRB) et l'Autorité bancaire européenne (EBA) publié lundi.

L'institution s'est "félicitée de l'ensemble des mesures prises par les autorités suisses afin d'assurer la stabilité financière", après l'annonce dimanche du rachat de Credit Suisse par sa rivale UBS.

Elle a toutefois discrètement critiqué la décision de la Suisse de privilégier les actionnaires par rapport aux détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1.

En zone euro, les détenteurs d'actions "seraient les premiers à absorber les pertes et ce n'est qu'après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés", a assuré la BCE.

"Cette approche a été appliquée de manière cohérente dans le passé et continuera d'orienter les actions de surveillance bancaire de la SRB et de la BCE dans les interventions de crise", a-t-elle ajouté.

"Les Additional Tier 1 sont et resteront une composante essentielle de la structure des banques européennes", a martelé la BCE.

A l'issue d'intenses tractations, UBS a consenti dimanche à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté Credit Suisse, avec d'importantes garanties du gouvernement de Berne et de liquidités de la BNS, la banque centrale du pays.

Mais ce rachat a fait plonger les titres des actions bancaires lundi matin sur les Bourses européennes, les investisseurs craignant une déstabilisation du système bancaire.

L'opération va en effet faire perdre 16 milliards de francs suisses à des détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1, sur lesquels les autorités suisses ont décidé de faire porter une partie du fardeau financier de l'opération.

Une décision extraordinaire alors que les détenteurs de ces titres arrivent normalement avant les actionnaires dans l'ordre de priorité de remboursement en cas de faillite.

Ces obligations risquées, créées après la crise de 2008, peuvent être suspendue par une banque lorsque sa situation financière se dégrade.

Elles ont rencontré un grand succès ces dernières années en raison de leur rémunération élevée en raison du risque accru, dans un contexte de taux en général morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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