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Politique

Requérants mineurs, Genève doit mieux faire

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Des carences subsistent sur la prise en charge des requérants d'asile mineurs non accompagnés. Enquête.

Mardi, la Suisse annonçait une baisse de 63% des demandes d’asile des mineurs non accompagnés en Suisse. En 2016, ils étaient 1900 mineurs à demander la protection de notre pays contre 733 l’an dernier. En cause selon les spécialistes de la migration : la fermeture de la route des Balkans, la difficulté de quitter la Lybie mais aussi le fait que la Suisse ne serait qu’un pays de transit. Pourtant ces deux dernières années, le nombre de requérants d’asile mineurs non accompagnés a explosé et les cantons ont redoublé d’effort pour mieux les accueillir. C’est l’enquête de notre rédaction

La situation à Genève ne serait pas des plus satisfaisantes si l’on en croit la lettre ouverte du  Syndicat des services publics du 22 novembre dernier. Le SSP y dénonce la politique d’accueil du Canton et la situation du foyer de l’Etoile. Signé, entre autres, par des enseignants et des assistants sociaux, le texte dénonce la taille démesurée du foyer, qui compterait quelque 200 jeunes âgés de 16 à 18 ans. Mais aussi  le manque d’encadrement. A l’Etoile, il y aurait un éducateur pour 20 jeunes. Fillipa Chinarro, secrétaire syndicale en charge du social au SSP.

Fillipa ChinarroSecrétaire syndicale en charge du social au SSP

Après le point de vue syndical… Qu’en est-il des services sociaux? Interrogé, le directeur de l’hospice général, Christophe Girod, affirme que l’encadrement s’est amélioré, avec un éducateur pour cinq jeunes et que le foyer ne compte aujourd’hui plus que 104 requérants d’asile mineurs non accompagnés. Mais il admet qu’il y a eu des manifestations de détresse psychologique chez certains jeunes, Christophe Girod.

Christophe GirodDirecteur de l’Hospice général

La clé de leur intégration passe par leur scolarisation et notamment par l’apprentissage du français… mais concrètement, comment ces jeunes requérants d’asile mineurs sont-ils pris en charge aujourd’hui à l’école? A Genève, les mineurs sont scolarisés grâce au programme du Département de l’instruction publique -  Access 2, l’accueil de l’enseignement secondaire 2 -  trois ans en moyenne de scolarisation pour apprendre le français. Dans la lettre du SSP, certains enseignants dénoncent le manque d’accompagnement qui serait peu propice à l’étude. Filipa Chinarro:

Fillipa ChinarroSecrétaire syndicale en charge du social au SSP

Le manque de projet éducatif? La question a été posée à la Conseillère d’Etat chargé de l’instruction publique genevoise Anne Emery-Torracinta, elle était l’invitée politique de Ghufran Bron :

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat en charge de l'instruction publique

@GhufranBron @JudithMonfrini

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International

Plus de 1500 victimes des violences depuis janvier selon l'ONU

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande une application "plus efficace" en Haïti de l'embargo sur les armes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus de 1500 personnes ont été tuées depuis début janvier en raison des violences liées aux gangs en Haïti, selon l'ONU. Jeudi à Genève, le haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk a appelé à une application "plus efficace" de l'embargo sur les armes.

Près de 830 personnes ont, elles, été blessées, selon le rapport publié par son bureau. L'année dernière, près de 4500 ont été tuées et plus de 1600 blessées.

L'Etat de droit et les institutions sont "au bord de l'effondrement", a affirmé le Haut-Commissariat. Les gangs ont continué à utiliser la violence sexuelle pour punir et contrôler la population. Des femmes ont notamment été violées souvent après avoir vu leur conjoint se faire assassiner devant elles. Des abus ont également été perpétrés contre des otages.

Le rapport dénonce l'impunité pour ces violences et plus largement pour toutes les exactions perpétrées. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Les gangs imposent des restrictions aux libertés pour la population.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye s'est éteint

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Philippe Joye avait été élu au Conseil d'Etat genevois en 1993 sous la baniière PDC (archives). (© KEYSTONE/PATRICK AVIOLAT)

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye est décédé mardi à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Affecté par la maladie depuis plusieurs années, cet architecte avait siégé au gouvernement pendant une législature entre 1993 et 1997, dirigeant le Département des travaux publics.

La carrière politique de Philippe Joye a débuté en 1985 sur les bancs du Grand Conseil. Le démocrate-chrétien y siège à nouveau de 1988 à 1993, avant d'être élu au Conseil d'Etat. Quatre ans plus tard, rattrapé par des affaires privées, il doit finalement renoncer à briguer un second mandat.

En 2013, Philippe Joye, délaissé par son parti, passe dans les rangs du MCG et est élu au Grand Conseil. Atteint dans sa santé, il n'y siège qu'une année. En avril 2015, il obtient encore un fauteuil au Conseil municipal de Vernier, mais y renonce finalement.

"C'était un visionnaire remarquable, mais aussi un bâtisseur qui a mené à bien de nombreux projets", a déclaré jeudi le président du MCG François Baertschi, réagissant à l'annonce de son décès par la Tribune de Genève. "Il a notamment réussi à construire très rapidement l'autoroute d'évitement de Plan-les-Ouates qui allège le trafic au centre-ville", a-t-il rappelé.

"Philippe Joye avait des compétences politiques et techniques de haut niveau", souligne-t-il. Il n'a pas toujours été prophète en son pays: son grand projet, la traversée de la rade, a été refusé en votation populaire en 1996.

"C'était un homme plein de gentillesse et d'ouverture aux autres. Il avait aussi un brin de fantaisie, possédant une collection de cravates à l'effigie de Babar, ce qui lui avait valu son sobriquet", se remémore M. Baertschi.

Philippe Joye avait connu un épisode tragique dans son enfance. Au moment de sa naissance dans un hôpital fribourgeois, son frère jumeau avait été échangé avec un autre bébé. Ce n'est que six ans plus tard que la méprise avait été découverte et que les enfants avaient réintégré non sans déchirement leur famille de sang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Protection des mineurs: Vaud met 80 mios de francs supplémentaires

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs (+140 postes) et les places en accueil de jour (+100).

Parmi les autres mesures dévoilées jeudi, le Conseil d'Etat a annoncé la mise en place d'une plateforme centralisée pour gérer les demandes de placement. Des augmentations de salaire ont aussi été décidées pour le personnel éducatif.

Le nombre de situations suivies par la Direction générale de la jeunesse (DGEJ) a fortement augmenté ces dernières années pour atteindre 8000 cas l'an dernier. A cela s'ajoutent une complexification des cas et une pénurie de personnel. Cette nouvelle enveloppe de 80 millions vise à répondre à ces défis et à "assurer durablement la qualité de la prise en charge sur l'ensemble du territoire", indique l'Etat de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des parlementaires israélien et palestinien ont discuté à Genève

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La conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pourrait se rendre dans les prochains mois dans le cadre d'une mission de l'Union interparlementaire (UIP) au Proche-Orient avec certains homologues (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Des parlementaires israélien et palestinien se sont réunis autour de la même table à Genève. Une mission dans le cadre de l'Union interparlementaire (UIP) pourrait avoir lieu dans les prochains mois.

Depuis le massacre du 7 octobre et la guerre qui s'en est suivie, l'Assemblée de cette organisation a donné lieu à une rare réunion actuellement, dimanche dernier, entre un parlementaire israélien et son collègue palestinien. Ceux-ci sont membres du Comité de l'UIP sur le Proche-Orient, dont fait partie aussi la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE).

"La discussion a été très courte" en raison d'une séance en plénière qui suivait, a-t-elle affirmé à Keystone-ATS. "Ils parlent ou plutôt ils s'engueulent, mais c'est déjà se parler", fait remarquer de son côté son collègue Laurent Wehrli (PLR/VD), membre du bureau de la Commission Paix et sécurité de l'UIP et qui a siégé dans ce comité avant la Genevoise.

Il dit avoir oeuvré pour que la Suisse conserve un siège. "Depuis plusieurs années, c'est l'un des seuls formats où les deux parties se rencontrent encore. Et c'est toujours le cas", salue-t-il. Et d'ajouter que "quand on se parle directement, c'est autre chose".

Sur la table actuellement, la date d'une mission du comité dans la région. La Knesset, le Parlement israélien, affirme ne pas pouvoir l'accueillir avant juillet. Etant donné la situation dans la bande de Gaza, les Palestiniens, soutenus par d'autres, souhaiteraient que cette mission puisse avoir lieu plus tôt.

Pas à la place de gouvernements

L'objectif est de pouvoir rencontrer des parlementaires et d'autres responsables à Jérusalem et Ramallah. Mais aussi peut-être à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Amman.

Face au blocage entre gouvernements, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU où il aura fallu six mois jusqu'à lundi pour une résolution appelant à un cessez-le-feu, les parlementaires mettent en avant une approche plus informelle. Sans pour autant régler les divisions entre exécutifs.

"Ce n'est pas notre mission qui aboutira à un cessez-le-feu", admet Mme Fehlmann Rielle. "Notre rôle est plutôt d'établir un dialogue et de discuter de l'après-guerre".

Là encore, son collègue acquiesce. "Il ne faut pas penser que les parlements puissent remplacer les exécutifs", insiste M. Wehrli, raison pour laquelle la date n'aurait, selon lui, que des conséquences symboliques. D'autant plus que dans la phase actuelle, il doute que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "se sente obligé d'écouter ce que des parlementaires auraient à lui dire s'il les recevait".

La diplomatie parlementaire peut en revanche être "complémentaire", ajoute-t-il. Ces personnes votent les financements et ont par conséquent une influence. Et parfois, elles se retrouvent ensuite au gouvernement, affirme le conseiller national.

Plusieurs textes rejetés

La présidente de l'UIP Tulia Ackson s'est rendue fin novembre dans la région. "Il y a vraiment une volonté du Comité d'y aller", insiste Mme Fehlmann Rielle qui n'exclut pas que ses collègues de l'Etat hébreu cherchent à jouer la montre. "Ils ont proposé un calendrier" et devront assumer s'ils ne participent pas alors que la mission est finalisée, dit-elle.

Comme au Conseil de sécurité de l'ONU, les divisions en plénière restent importantes à l'UIP. Lors de l'Assemblée, à laquelle participaient des centaines de parlementaires de plus de 130 pays, la délégation israélienne a renoncé à un projet de résolution qui demandait la libération des otages retenus par le Hamas.

Deux autres textes ont été rejetés. L'un, sud-africain, appelait à l'application des ordonnances d'urgence prises par la Cour internationale de justice (CIJ) et l'autre, danois et soutenu par le groupe européen, demandait un cessez-le-feu. Dans une déclaration mercredi après-midi "au nom des parlementaires du monde entier", Mme Ackson et le secrétaire général de l'UIP Martin Chungong appellent toutefois à un "cessez-le-feu immédiat" et à aider urgemment les populations.

Avancée sur d'autres conflits

Plus largement, des exemples montrent l'intérêt d'une diplomatie parlementaire. Il y a quelques jours, les présidents des parlements arménien et azerbaïdjanais ont discuté à Genève grâce aux bons offices de l'organisation. M. Wehrli est lui désormais membre d'un dispositif pour faciliter le rapprochement entre collègues chypriotes turcs et chypriotes grecs. Un mécanisme de dialogue entre eux, notamment en cas d'urgence pour les deux communautés comme des incendies, a été établi.

Même constat sur l'Assemblée de l'UIP. "Cela fait chaud au coeur de se dire qu'il y a un lieu en Suisse où des parlementaires de pays ennemis se retrouvent en paix", glisse M. Wehrli.

"La diplomatie parlementaire est un vrai complément de l'ONU et d'autres instances multilatérales", renchérit M. Chungong. "Au-delà de l'effet d'annonce", les Arméniens et Azerbaïdjanais veulent poursuivre leur dialogue facilité par l'organisation, dit-il. Et de revendiquer une approche "plus discrète", "plus informelle" que la diplomatie gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Frappes israéliennes meurtrières sur Gaza, discussions à venir

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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 66 morts à Gaza au cours de la nuit de mercredi à jeudi. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

La bande de Gaza est le théâtre jeudi de raids aériens et de combats entre l'armée israélienne et le Hamas. Cela à l'heure où Israël rouvre la porte à des discussions avec Washington, sur fond de tensions avec son allié sur une offensive à Rafah.

Tôt jeudi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'au moins 66 morts à Gaza au cours de la nuit, notamment dans des frappes aériennes, tandis qu'un haut responsable local rapportait des combats près de la ville de Gaza (nord) et à Khan Younès (sud). En parallèle, l'agence de presse palestinienne Wafa a dénombré des heurts dans différentes localités de la Cisjordanie occupée.

L'armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit son opération lancée le 18 mars dans le complexe hospitalier al-Chifa de la ville de Gaza. A Khan Younès, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et al-Amal, distants d'environ un kilomètre ainsi que dans le secteur d'al-Qarara.

L'armée a précisé jeudi dans un communiqué avoir "éliminé environ 200 terroristes dans la zone de l'hôpital" al-Chifa depuis le début des opérations. Des soldats israéliens ont essuyés des tirs "au cours de la dernière journée, depuis l'intérieur et l'extérieur du bâtiment abritant les urgences de l'hôpital al-Chifa", a-t-on ajouté de même source.

Les troupes israéliennes "ont évacué les civils, les patients et les équipes médicales vers des installations médicales alternatives mises en place par l'armée pour permettre la poursuite des traitements médicaux appropriés", a assuré l'armée.

L'hôpital al-Amal "a cessé de fonctionner complètement", a indiqué plus tôt cette semaine le Croissant-Rouge palestinien après l'évacuation des civils qui s'y trouvaient. L'armée israélienne a indiqué jeudi avoir "éliminé des dizaines de terroristes dans le secteur d'al-Amal" où ses troupes ont "trouvé des engins explosifs et des obus de mortier".

Tensions avec les Etats-Unis

Après les villes de Gaza et de Khan Younès, Israël veut poursuivre son offensive terrestre à Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, qu'il considère comme le dernier grand bastion du Hamas, et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les violences ailleurs dans le territoire.

Premier allié d'Israël, les Etats-Unis redoutent le bilan humain d'une telle opération et préfèrent d'autres options comme des opérations ciblées contre des chefs locaux du Hamas.

Le gouvernement israélien avait exprimé sa colère après l'abstention de l'allié américain, qui a permis l'adoption récente d'une résolution à l'ONU réclamant un "cessez-le-feu immédiat", et avait annulé l'envoi d'une délégation à Washington pour discuter du projet d'offensive terrestre à Rafah.

Mais mercredi, un haut responsable américain a déclaré que les services de M. Netanyahu avaient "fait savoir qu'ils aimeraient trouver une nouvelle date pour organiser la réunion consacrée à Rafah".

Parallèlement, le Qatar - qui joue le rôle de médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis - a assuré cette semaine la poursuite des négociations indirectes entre Israël et le Hamas visant à arracher une trêve de plusieurs semaines dans les combats doublée d'un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

"A quelques kilomètres"

Alors que l'aide humanitaire par voie terrestre contrôlée strictement par Israël arrive au compte-gouttes, plusieurs pays arabes et occidentaux parachutent quotidiennement des vivres, surtout dans le nord de la bande de Gaza où la situation est particulièrement désespérée.

"Une aide alimentaire est habituellement parachutée quand les personnes sont isolées, à des centaines de kilomètres de tout. Ici, l'aide dont on a besoin est à peine à quelques kilomètres: il faut utiliser les routes!", a déclaré James Elder, porte-parole de l'Unicef, depuis Rafah.

Mardi, le Hamas avait annoncé la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en essayant de récupérer de la nourriture parachutée tombée en mer, appelant à l'arrêt des largages et à l'ouverture des accès terrestres pour l'acheminement des aides.

Jeudi, en Cisjordanie occupée, trois personnes ont été blessées par un "terroriste", qui a réussi à prendre la fuite, après avoir tiré à l'arme automatique sur plusieurs véhicules dont un bus scolaire près de Jéricho, selon l'armée.

Un homme de 30 ans a été grièvement blessé dans l'attaque, et deux autres, un jeune de 21 ans et un adolescent de 13 ans ont été légèrement blessés, selon les services de secours israéliens.

Les violences se sont intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, depuis le début de la guerre à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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