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Politique

Violence domestique : la Suisse doit mieux protéger les victimes

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C’est un combat qui tient à cœur de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga : elle veut réduire la violence domestique et conjugale. Le Conseil fédéral a présenté mercredi son projet de loi.

Les chiffres sont effrayants en 2016 : les voies de fait et menaces en famille ont augmenté de 13% par rapport à 2014. Cette violence a tué 19 personnes en Suisse l’an passé, dont 17 femmes et une enfant. La ministre de la Justice veut modifier le droit et permettre notamment au juge d’imposer le port du bracelet électronique à l'auteur de violences, frappé d’un éloignement du domicile conjugal :

Simonetta SommarugaConseillère fédérale, DFJP

La ministre appelle aussi à la prévention et à davantage de communication entre intervenants dans les dossiers de violence domestique. Les cantons s’impliquent déjà, mais elle veut faire plus :

Simonetta SommarugaConseillère fédérale, DFJP

Propos recueillis par Serge Jubin. Notez que la loi vaudoise de lutte contre les violences domestiques prévoit aussi cette disposition du bracelet électronique pour les auteurs de violences. Elle attend justement le feu vert des chambres fédérales.

 

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Politique

Des milliers de personnes manifestent en Suisse pour le climat

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A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Des milliers d'activistes sont descendus dans les rues de cinq villes suisses vendredi pour protester contre les infrastructures fossiles et les investissements nuisibles au climat. Les manifestations se tenaient dans le cadre de la Grève internationale du climat.

Malgré la pluie, quelque 5000 personnes, selon les organisateurs, ont participé aux manifestations pour la justice climatique qui étaient autorisées à Zurich, Berne, Lucerne, Aarau et Sion, a annoncé vendredi soir le mouvement de la Grève du climat. Les manifestants ont dénoncé en particulier le financement d'infrastructures fossiles par la Suisse.

Selon la police municipale, environ 600 personnes se sont rassemblées pour la manifestation à Zurich. Elles ont défilé pacifiquement de l'Helvetiaplatz à la Paradeplatz et retour. Les "Aînées pour le climat" étaient présentes aux côtés de nombreux jeunes, a observé sur place une journaliste de Keystone-ATS. La circulation en centre-ville a été fortement perturbée.

A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. Un groupe de musique a joué lors de la manifestation finale sur la Place fédérale. A Lucerne, une soixantaine de personnes ont fait le tour de la ville à vélo.

Politique "inactive"

Le monde politique n'a pas les moyens de prendre les mesures de protection du climat nécessaires, a souligné la grève du climat de Berne. Et ce, bien que les conséquences du réchauffement climatique se fassent de plus en plus sentir, notamment dans le "Sud global". Dans le monde entier, incendies de forêt, inondations, sécheresses et autres catastrophes sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

En Suisse aussi la fin de l'ère fossile n'est pas en vue. Malgré une décision du Tribunal administratif fédéral contre la centrale de réserve de Birr (AG), le Conseil fédéral veut construire une autre centrale de réserve à énergie fossile. La grève du climat voit dans cette décision un "acte d'irresponsabilité". Elle exige la fin des combustibles fossiles et veut opérer un tournant énergétique socialement équitable.

Les banques continuent par ailleurs d'injecter de l'argent dans des "projets fossiles destructeurs", attisant ainsi la crise climatique, critiquent les activistes. En finançant des infrastructures fossiles existantes ou prévues à l'étranger, la place financière suisse provoque 20 fois plus d'émissions que l'ensemble de la Suisse, estiment-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le FMI approuve le rapport "too big to fail" du Conseil fédéral

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L'approche suisse du "too big to fail" a trouvé un écho favorable auprès du FMI, dont la réunion de printemps se tient à Washington. (© Keystone/AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique "too big to fail" a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.

"Les mesures ont été jugées proportionnées", a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées.

"Nous voulons tirer les leçons de ce cas, car il est nécessaire, après les expériences que nous avons faites, de réexaminer de manière critique certaines normes internationales", a souligné la conseillère fédérale.

Elle a rappelé que le "régime too big to fail" est international et pas seulement une réglementation suisse. "Cela signifie qu'il faut collaborer au niveau international. Et j'ai très bien ressenti cette volonté", a noté la Saint-Galloise.

La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales "too big to fail" afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.

L'endettement des Etats inquiète

Un thème majeur de la réunion du FMI est l'endettement croissant des Etats dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et de forte augmentation des dépenses de défense, a déclaré la ministre des finances. "Nous n'avons pas réussi à mener à bien les réformes structurelles nécessaires en période de taux d'intérêt négatifs ou nuls", a-t-elle souligné.

Le fort endettement et la persistance de taux d'intérêt élevés constituent un risque pour la stabilité financière, a ajouté la conseillère fédérale. Si la Suisse a déjà pu abaisser son taux directeur, elle le doit aussi à son statut de cas particulier. "Nous avons d'autres conditions: un faible endettement, une grande stabilité financière et une monnaie propre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Vaste zone de l'Alaska protégée: limiter l'exploitation pétrolière

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La zone en question fait partie de ce qui est appelé la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. La mesure permet d'interdire l'attribution future de nouveau bail d'exploitation sur des millions d'hectares. (© KEYSTONE/AP/David W. Houseknecht)

Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi le classement en zone protégée d'une vaste région dans l'ouest de l'Alaska, afin de limiter son utilisation pour l'exploitation pétrolière ou gazière.

"Je suis fier d'annonce que mon administration agit pour préserver plus de 13 millions d'acres (environ 5,3 millions d'hectares ou l'équivalent du territoire de la Bosnie-Herzégovine NDLR) dans l'ouest de l'Arctique", a déclaré dans un communiqué le président américain.

"Mon administration continuera à prendre des mesures ambitieuses pour répondre à l'urgence de la crise climatique, protéger les terres et eaux de l'Amérique, et remplir notre responsabilité vis-à-vis de la prochaine génération d'Américains", a ajouté Joe Biden.

La zone en question fait partie de ce qui est appelé la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. La mesure permet d'interdire l'attribution future de nouveau bail d'exploitation sur des millions d'hectares.

Cette région abrite des ours polaires et grizzlis, des caribous, et des centaines de milliers d'oiseaux migrateurs, a souligné le ministère de l'Intérieur, chargé des terres fédérales aux Etats-Unis. Les populations locales chassent ou pêchent ces ressources pour leur subsistance.

Equilibre entre protection et développement

L'année dernière, le gouvernement Biden avait approuvé un grand projet pétrolier en Alaska, le projet Willow du géant américain ConocoPhillips, déclenchant la colère des défenseurs de l'environnement aux Etats-Unis.

Depuis l'arrivée au pouvoir du président démocrate, le gouvernement "a maintenu son engagement à restaurer un équilibre approprié entre protection et développement", a déclaré dans un communiqué vendredi sa ministre de l'Intérieur Deb Haaland.

La mesure, qui intervient à quelques jours du Jour de la Terre et en pleine année électorale, pourrait aider le président Joe Biden a mettre en avant son bilan en termes de mesures climatiques, notamment auprès des jeunes.

L'annonce a cette fois immédiatement été applaudie par les organisations environnementales.

"Nous saluons cette avancée nécessaire", a réagi dans un communiqué Mattea Mrkusic, de l'organisation Evergreen, en rappelant que l'Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète.

"Nous applaudissons cette étape et appelons à des mesures encore plus courageuses pour faire en sorte de tenir l'industrie fossile à l'écart de l'Arctique, pour le bien du climat et des générations futures", a déclaré Jeremy Lieb, avocat pour l'organisation Earthjustice.

Le gouvernement Biden a également annoncé vendredi vouloir bloquer la construction d'une route en Alaska qui permettrait de mener à de nouvelles mines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Otan prête à livrer plus de systèmes de défense antiaérienne à Kiev

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Un soldat ukrainien durant sa formation à l'usage du système Patriot. (© KEYSTONE/dpa/Sebastian Gollnow)

Volodymyr Zelensky a demandé vendredi à l'Otan de lui livrer le plus vite possible des armes. Ca "ne peut plus attendre". l'Alliance a déjà annoncé un accord pour des systèmes de défense antiaérienne, à la veille d'un vote crucial aux Etats-Unis.

Le président ukrainien s'est exprimé en visioconférence devant l'Otan à la veille d'un vote clé du Congrès américain sur une aide de 61 milliards de dollars, attendue depuis plusieurs mois par Kiev qui manque d'hommes et de munitions face à des Russes en supériorité sur le front et qui multiplient les frappes.

"Nous ne pouvons plus attendre que des décisions soient prises. Je vous demande de prendre en considération nos demandes le plus rapidement possible", a lancé Volodymyr Zelensky, selon des propos rapportés par ses services.

Sept Patriot

"Cela dépend entièrement de votre choix (...) Le choix de déterminer si nous sommes vraiment alliés", a-t-il poursuivi, réclamant notamment au moins sept systèmes antiaériens Patriot supplémentaires, deux jours après une frappe russe particulièrement meurtrière qui a fait 18 morts mercredi à Tcherniguiv (nord).

Quant à repousser les troupes russes, "tant que la Russie a l'avantage dans les airs et peut s'appuyer sur la terreur menée par les drones et les roquettes, nos capacités au sol sont malheureusement limitées", a reconnu le président ukrainien.

A l'issue de ce conseil entre les ministres de la Défense de l'Otan et M. Zelensky, le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé un accord pour livrer à Kiev plus de systèmes antiaériens, sans préciser dans quel délai.

Les ministres des Affaires étrangères des Etats du G7 ont dans le même temps pris vendredi "l'engagement" de "renforcer" les moyens de défense antiaérienne de l'Ukraine, après une réunion en Italie.

L'Ukraine fait face à des pénuries de munitions et est dans l'incapacité de protéger l'ensemble de ses villes et de ses infrastructures énergétiques, régulièrement ciblées par l'armée russe depuis plusieurs semaines.

Kiev n'a de cesse de réclamer à ses partenaires munitions et systèmes antiaériens pour contrer ces frappes russes, mais les divisions en Europe et surtout à Washington ont ralenti les livraisons dans le domaine militaire.

Frappe sur Dnipro

Sur le terrain, des frappes nocturnes russes ont fait au moins 7 morts, dont deux enfants, et 34 blessés dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), selon les secours ukrainiens. Un précèdent bilan, revu depuis à la baisse, faisait état de huit morts.

Le district de Synelnykové, au sud-est de Dnipro, la capitale de la région, a été touché, ainsi qu'un immeuble d'habitation à Dnipro même.

"Des opérations de secours sont en cours pour retrouver des personnes qui pourraient être sous les décombres", ont indiqué dans la soirée les services d'urgence ukrainiens.

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a dénoncé "un bombardement massif" de ses infrastructures à Dnipro et dans sa région, faisant état d'une employée tuée et de sept blessés.

Dans la localité de New York, proche du front dans la région de Donetsk (est), une personne a par ailleurs été tuée et une autre blessée dans un bombardement, a annoncé le gouverneur local.

Volodymyr Zelenski avait annoncé plus tôt dans la journée s'être rendu auprès des soldats dans la région de Donetsk, dans l'est, où l'armée russe accentue sa pression, et avoir inspecté "la construction de fortifications", une des priorités actuelles de l'Ukraine.

Bombardier stratégique "abattu"

Malgré ses difficultés, Kiev a revendiqué vendredi un succès dans son combat contre les bombardements russes.

Le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a affirmé vendredi que ses forces avaient, "pour la première fois", "détruit un bombardier stratégique de longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22".

Selon le renseignement militaire ukrainien (GUR), l'avion avait participé aux bombardements nocturnes et "a été abattu dans une opération spéciale".

Le GUR assure que cet appareil est tombé dans la région de Stavropol, dans le sud-ouest de la Russie.

Le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, Illia Ievlach, a déclaré à l'AFP qu'il "s'agissait de l'avion qui a bombardé Dnipro et Kryvyï Rig", assurant avoir "vengé nos villes et civils".

Le ministère russe de la Défense n'a pas confirmé que des tirs ukrainiens avaient visé l'un de ses avions militaires mais une source au sein de l'armée a déclaré à l'agence de presse d'Etat TASS qu'un bombardier supersonique Tupolev-22M3 s'était "écrasé dans la région de Stavropol après une mission de combat, en rentrant sur sa base".

Le gouverneur de la région de Stavropol, Vladimir Vladimirov, a pour sa part fait savoir qu'un Tupolev-22M3 s'était écrasé après un incident "technique" et qu'au moins un membre de l'équipage avait perdu la vie.

Deux autres membres de l'équipage de l'appareil, qui se sont ejectés, ont été retrouvés vivants et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Albert Rösti visite la centrale hydroélectrique de Veytaux (VD)

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Albert Rösti (à droite) et Vassilis Venizelos ont visité vendredi matin la centrale hydroélectrique de Veytaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L'occasion pour le ministre de l'énergie de souligner l'importance de l'hydraulique dans la production d'électricité en Suisse.

Alors que la population se prononcera le 9 juin sur la loi sur l'énergie, Albert Rösti a parlé d'une "visite symbolique" pour "montrer l'importance" des centrales hydroélectriques dans le pays. "Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l'eau reste le plus important, plus de 50% de l'électricité produite en Suisse provenant de l'hydraulique", a-t-il souligné au terme de sa visite.

Le Bernois a rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise à votation prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. "Comme ministre de l'énergie, je suis responsable d'un approvisionnement sûr en électricité. Et aujourd'hui, il faut produire plus. Cela sera possible avec un 'oui' le 9 juin, tandis qu'un refus nous exposerait toujours à des risques de pénurie", a-t-il affirmé.

Vendredi matin à Veytaux, à proximité du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a passé une petite demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage, dont il s'est dit "très impressionné" par la grandeur des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.

Pompage-turbinage avec l'Hongrin

Sur le site de Veytaux, il existe en fait deux centrales de pompage-turbinage souterraines: la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), une société détenue par Romande Energie, Alpiq, le Groupe E et la Ville de Lausanne.

Près de 900 m plus haut, au coeur des Préalpes vaudoises, les FMHL possèdent aussi le barrage de l'Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, les FMHL font turbiner les eaux du lac de l'Hongrin. A l'inverse, lorsque l'offre en électricité excède la demande, les eaux du Léman sont pompées dans le lac de l'Hongrin, explique la société sur son site internet.

Elle y précise que les usines de Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu'à 56 m3/s. En sens inverse, les pompes peuvent refouler jusqu'à 42 m3/s d'eau du Léman vers l'Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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