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Politique

Les Suisses pourraient voter sur la burqa

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Pour ou contre le port de la burqa? Les citoyens pourraient se prononcer prochainement sur le sujet. Le comité d’Egerkingen annonce ce mercredi que son initiative contre l’interdiction de se dissimuler le visage a obtenu les 100 000 signatures nécessaires.

C’est aux citoyens qu’il reviendra d’interdire ou non le port de la burqa. L’initiative «pour l’interdiction de se dissimuler le visage», lancée par le comité d’Egerkingen proche de l’UDC, a obtenu les cent mille suffrages nécessaires mercredi. Les auteurs du texte le déposeront ce vendredi à la Chancellerie fédérale. Ils disent vouloir ouvrir le débat sur de vraies questions de société, et notamment sur la burqa. Le conseiller national UDC Jean-Luc Addor a participé à la récolte de signatures. Il assure ne pas viser l’islam en particulier.

Jean-Luc AddorConseiller national UDC

L’initiative veut interdire de se dissimuler le visage dans les lieux publics.  Des exceptions sont prévus, toutefois, pour les lieux de culte et en fonction des «coutumes locales», notamment.

Un sujet de Jérôme Favre.

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International

Vaste zone de l'Alaska protégée: limiter l'exploitation pétrolière

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La zone en question fait partie de ce qui est appelé la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. La mesure permet d'interdire l'attribution future de nouveau bail d'exploitation sur des millions d'hectares. (© KEYSTONE/AP/David W. Houseknecht)

Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi le classement en zone protégée d'une vaste région dans l'ouest de l'Alaska, afin de limiter son utilisation pour l'exploitation pétrolière ou gazière.

"Je suis fier d'annonce que mon administration agit pour préserver plus de 13 millions d'acres (environ 5,3 millions d'hectares ou l'équivalent du territoire de la Bosnie-Herzégovine NDLR) dans l'ouest de l'Arctique", a déclaré dans un communiqué le président américain.

"Mon administration continuera à prendre des mesures ambitieuses pour répondre à l'urgence de la crise climatique, protéger les terres et eaux de l'Amérique, et remplir notre responsabilité vis-à-vis de la prochaine génération d'Américains", a ajouté Joe Biden.

La zone en question fait partie de ce qui est appelé la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. La mesure permet d'interdire l'attribution future de nouveau bail d'exploitation sur des millions d'hectares.

Cette région abrite des ours polaires et grizzlis, des caribous, et des centaines de milliers d'oiseaux migrateurs, a souligné le ministère de l'Intérieur, chargé des terres fédérales aux Etats-Unis. Les populations locales chassent ou pêchent ces ressources pour leur subsistance.

Equilibre entre protection et développement

L'année dernière, le gouvernement Biden avait approuvé un grand projet pétrolier en Alaska, le projet Willow du géant américain ConocoPhillips, déclenchant la colère des défenseurs de l'environnement aux Etats-Unis.

Depuis l'arrivée au pouvoir du président démocrate, le gouvernement "a maintenu son engagement à restaurer un équilibre approprié entre protection et développement", a déclaré dans un communiqué vendredi sa ministre de l'Intérieur Deb Haaland.

La mesure, qui intervient à quelques jours du Jour de la Terre et en pleine année électorale, pourrait aider le président Joe Biden a mettre en avant son bilan en termes de mesures climatiques, notamment auprès des jeunes.

L'annonce a cette fois immédiatement été applaudie par les organisations environnementales.

"Nous saluons cette avancée nécessaire", a réagi dans un communiqué Mattea Mrkusic, de l'organisation Evergreen, en rappelant que l'Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète.

"Nous applaudissons cette étape et appelons à des mesures encore plus courageuses pour faire en sorte de tenir l'industrie fossile à l'écart de l'Arctique, pour le bien du climat et des générations futures", a déclaré Jeremy Lieb, avocat pour l'organisation Earthjustice.

Le gouvernement Biden a également annoncé vendredi vouloir bloquer la construction d'une route en Alaska qui permettrait de mener à de nouvelles mines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Otan prête à livrer plus de systèmes de défense antiaérienne à Kiev

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Un soldat ukrainien durant sa formation à l'usage du système Patriot. (© KEYSTONE/dpa/Sebastian Gollnow)

Les pays de l'Otan sont d'accord pour envoyer à l'Ukraine davantage de systèmes de défense antiaérienne, dont des batteries de Patriot, a annoncé vendredi le secrétaire général de l'Organisation Jens Stoltenberg.

"L'Otan a vérifié les capacités existantes au sein de l'Alliance et il y a des systèmes qui peuvent être rendus disponibles pour l'Ukraine. Je m'attends donc bientôt à de nouvelles annonces sur des systèmes de défense antiaérienne", a déclaré M. Stoltenberg, à l'issue d'un conseil entre les ministres de la Défense de l'Otan et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s'est tenu en visioconférence.

"En plus des Patriot, il y a d'autres systèmes d'armes que les Alliés peuvent fournir, dont des SAMP-Ts", des missiles sol-air de fabrication franco-italienne, a encore affirmé M. Stoltenberg

"Je ne vais pas donner de chiffres précis (...) mais nous travaillons avec les alliés pour s'assurer qu'ils prennent les bonnes décisions pour fournir de nouvelles batteries de Patriot", a-t-il souligné.

Pas d'engagement formel

Aucun engagement formel n'a toutefois été donné lors de cette réunion, a affirmé de son côté un diplomate de l'Otan à l'AFP.

L'Ukraine "ne peut plus attendre" que l'aide occidentale arrive, a martelé vendredi le président Volodymyr Zelensky lors d'un discours en visioconférence devant les membres de l'Otan, à la veille d'un vote crucial du Congrès américain sur une enveloppe de 61 milliards de dollars.

"Cette année, nous ne pouvons plus attendre que des décisions soient prises. Je vous demande de prendre en considération nos demandes le plus rapidement possible", a déclaré M. Zelensky dans son discours publié par ses services. Le président a notamment réclamé sept systèmes antiaériens Patriot supplémentaires pour contrer les frappes russes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que les capacités terrestres de son armée, en manque de munitions et d'hommes, sont "limitées" et le resteraient tant que la Russie tient l'avantage dans le ciel.

"L'Otan face à un choix"

"Il est évident que maintenant, tant que la Russie a l'avantage dans les airs et peut s'appuyer sur la terreur menée par les drones et les roquettes, nos capacités au sol sont malheureusement limitées", a-t-il dit aux pays de l'Otan, la Russie accentuant depuis des mois sa pression dans l'est de l'Ukraine.

L'Otan fait face à un "choix" pour prouver que l'Ukraine est "vraiment" son alliée, a lancé le président Volodymyr Zelensky aux ministres des pays membres de l'alliance vendredi, leur demandant davantage d'aide militaire face à la Russie.

Le président russe Vladimir "Poutine doit être ramené sur terre et notre ciel doit redevenir sûr", a déclaré le chef de l'Etat ukrainien. "Et cela dépend entièrement de votre choix. (...) Le choix de déterminer si nous sommes vraiment alliés", a-t-il insisté.

Le président ukrainien a enfin précisé que l'Ukraine avait été la cible de "près de 1200 roquettes russes" et de "plus de 1500" drones explosifs de type Shahed depuis le début de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Albert Rösti visite la centrale hydroélectrique de Veytaux (VD)

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Albert Rösti (à droite) et Vassilis Venizelos ont visité vendredi matin la centrale hydroélectrique de Veytaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L'occasion pour le ministre de l'énergie de souligner l'importance de l'hydraulique dans la production d'électricité en Suisse.

Alors que la population se prononcera le 9 juin sur la loi sur l'énergie, Albert Rösti a parlé d'une "visite symbolique" pour "montrer l'importance" des centrales hydroélectriques dans le pays. "Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l'eau reste le plus important, plus de 50% de l'électricité produite en Suisse provenant de l'hydraulique", a-t-il souligné au terme de sa visite.

Le Bernois a rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise à votation prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. "Comme ministre de l'énergie, je suis responsable d'un approvisionnement sûr en électricité. Et aujourd'hui, il faut produire plus. Cela sera possible avec un 'oui' le 9 juin, tandis qu'un refus nous exposerait toujours à des risques de pénurie", a-t-il affirmé.

Vendredi matin à Veytaux, à proximité du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a passé une petite demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage, dont il s'est dit "très impressionné" par la grandeur des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.

Pompage-turbinage avec l'Hongrin

Sur le site de Veytaux, il existe en fait deux centrales de pompage-turbinage souterraines: la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), une société détenue par Romande Energie, Alpiq, le Groupe E et la Ville de Lausanne.

Près de 900 m plus haut, au coeur des Préalpes vaudoises, les FMHL possèdent aussi le barrage de l'Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, les FMHL font turbiner les eaux du lac de l'Hongrin. A l'inverse, lorsque l'offre en électricité excède la demande, les eaux du Léman sont pompées dans le lac de l'Hongrin, explique la société sur son site internet.

Elle y précise que les usines de Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu'à 56 m3/s. En sens inverse, les pompes peuvent refouler jusqu'à 42 m3/s d'eau du Léman vers l'Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kiev revendique la destruction d'un bombardier russe

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Des secouristes ukrainiens à l'oeuvre à Dnipro vendredi après des frappes russes qui auraient fait au moins huit morts dans la région, dont deux enfants. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

Au moins huit personnes, dont deux enfants, ont été tuées lors de frappes russes nocturnes visant la zone de Dnipropetrovsk (centre-est), ont indiqué vendredi les autorités ukrainiennes. Kiev affirme avoir pour la première fois abattu un bombardier stratégique russe.

De son côté, la Russie a annoncé la mort d'un membre d'équipage dans le crash d'un avion Tupolev-22M3 suite à une "défaillance technique", sans mentionner d'implication ukrainienne. Les deux pays semblent évoquer le même appareil.

Dans le district ukrainien de Synelnykové, au sud-est de Dnipro, capitale régionale, "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes dont des enfants de six et huit ans", a indiqué le ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.

Dans la ville de Dnipro, où un immeuble résidentiel à quatre étages et "des infrastructures civiles" ont été touchés, deux personnes ont été tuées, a-t-il ajouté prévenant que le bilan risque de s'alourdir.

Au moins 25 personnes ont été blessées, selon le gouverneur de la région.

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a dénoncé vendredi "un bombardement massif" de ses infrastructures à Dnipro et sa région faisant état d'une employée tuée et des sept autres blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé ses partenaires à envoyer "des systèmes de défense aérienne à l'Ukraine".

Ces systèmes "ne doivent pas être stockés dans des entrepôts mais déployés dans des villes et des communautés confrontées à la terreur", a-t-il plaidé.

La Russie bombarde quotidiennement des villes ukrainiennes et Kiev dit éprouver un manque aigu de munitions pour repousser ces attaques, alors que l'aide occidentale se réduit ou arrive en retard.

Le patron de la CIA Bill Burns a ainsi prévenu jeudi que l'Ukraine peut perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année 2024, à moins que les Etats-Unis ne lui fournissent davantage d'aide militaire.

La Chambre américaine des représentants a annoncé qu'elle voterait samedi sur une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide à Kiev, bloquée depuis des mois.

Au total, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré dans la matinée l'armée de l'air ukrainienne, affirmant avoir abattu 29 de ces engins.

Abattu en mission de combat

Le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a affirmé vendredi que ses forces avaient, "pour la première fois", "détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22".

"Je remercie tous ceux qui ont rendu possible ce résultat aujourd'hui. Le mal sera puni!", s'est félicité le commandant Olechtchouk.

L'Ukraine avait déjà revendiqué la destruction d'un appareil de ce type en août, mais il se trouvait au sol et non dans les airs.

Selon le renseignement militaire ukrainien (GUR), il s'agit cette fois d'un avion qui a participé aux bombardements nocturnes et "a été abattu à la suite d'une opération spéciale".

L'impact dans les airs a eu lieu "à une distance d'environ 300 kilomètres de l'Ukraine", a affirmé le GUR selon lequel le bombardier, qui effectuait une "mission de combat", s'était écrasé dans la région de Stavropol, dans le sud de la Russie.

Le ministère russe de la Défense n'a lui pas confirmé de tirs ukrainiens visant un de ses avions, mais une source au sein de l'armée a indiqué à l'agence de presse d'Etat TASS qu'un bombardier supersonique Tupolev-22M3 "s'est écrasé dans la région de Stavropol après une mission de combat, en rentrant sur sa base".

L'appareil n'avait pas d'armements à bord, selon cette source.

Le gouverneur de la région de Stavropol a déclaré pour sa part qu'un Tupolev-22M3 s'était écrasé dans cette zone après un incident "technique", tuant au moins "un membre d'équipage".

"Un avion est tombé dans les champs dans le district de Krasnogvardeiskiï", a écrit Vladimir Vladimirov sur Telegram.

"Selon les données préliminaires, une défaillance technique est à l'origine de l'accident", a-t-il dit, sans donner plus de détails.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil, un Tu-22M3, ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé.

Le district de Krasnogvardeiskiï, où est tombé l'avion russe, se situe à quelque 300 km de la frontière ukrainienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

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L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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